La vaccination sauve près de 3 000 000 de vies par an et a permis d’éradiquer complètement la variole vers la fin des années 1970. Grâce à elle, la poliomyélite est passée de 350 000 cas en 1988, contre 74 cas en 2015 et nombre de maladies ont drastiquement diminué.
Les infirmier(e)s ont donc une place de choix dans la prévention, le maintien en bonne santé et la gestion des risques de la population. La crise liée au coronavirus a mobilisé nombre d’entre eux et a permis d’ancrer le rôle majeur de protection de ces professionnels. Outre l’acte technique, l’éducation et la sensibilisation de la société font parties intégrantes de leurs savoir-faire.
Cependant, il est constaté depuis quelques années, une recrudescence de maladies infectieuses.
L’élargissement constant des compétences des IDE nécessite de se former régulièrement pour reprendre les points essentiels comme :
- L’entretien motivationnel en lien avec les réticences vaccinales,
- Les différents types de vaccins (vivants atténués, inactivés…),
- La surveillance à effectuer pré et post acte,
- L’utilisation de la seringue pré-remplie d’adrénaline en cas de besoin…
De plus, les infirmiers sont autorisés à administrer 15 vaccins aux personnes de 16 ans et plus sans prescription médicale depuis avril 2022. Les nouvelles cotations en lien avec ces injections et le vaccin antigrippal seront accessibles dans la NGAP à partir du 23 mars 2023.
- AMI 2,4 (soit 7,56 €) : lorsque le patient dispose pour la vaccination d’une prescription préalable établie par un professionnel de santé ou que la délivrance du vaccin ne nécessite pas de prescription.
- AMI 3,05 (soit 9,61 €) : lorsque le patient ne dispose pas d’une prescription préalable établie par un autre professionnel de santé (alors que le vaccin est à prescription obligatoire.
