Webinaire

Retour à la liste

Assistez à notre Webinaire sur la Vaccination

et sur l’élargissement des compétences pour les infirmiers

vaccination par l'infirmier

Venez trouver les réponses à vos questions : Quels vaccins un infirmier peut-il faire ? Et la primovaccination ? Doit-il se former pour vacciner ? Doit-il obligatoirement remplir un questionnaire pré-vaccinal ? Comment réagir en cas de réactions anaphylactique ? La nouvelle cotation ?

Inscrivez-vous dans le formulaire en bas de notre article ci-dessous pour recevoir le replay, c'est gratuit !

Préambule au Webinaire sur la vaccination

La vaccination : un pilier de la santé publique

Qu’est-ce qu’un vaccin ?

Un vaccin est un produit biologique conçu pour stimuler le système immunitaire afin de prévenir certaines maladies infectieuses. Il contient des agents pathogènes affaiblis ou inactivés, ou des fragments de ces agents, appelés antigènes. Lorsqu’il est administré à une personne, le vaccin déclenche une réponse immunitaire qui permet à l’organisme de développer une mémoire immunologique. Cette mémoire permet au corps de reconnaître et de combattre l’agent infectieux si la personne y est exposée à l’avenir. Les vaccins sont des outils de prévention essentiels et contribuent à réduire la propagation de maladies graves, parfois mortelles, tout en renforçant l’immunité collective.

Différences entre vaccins vivants atténués et vaccins inertes inactivés

Les vaccins peuvent être classés en deux grandes catégories : les vaccins vivants atténués et les vaccins inertes inactivés.

Vaccins vivants atténués :

Ces vaccins contiennent une version affaiblie de l’agent pathogène, qui est suffisamment affaiblie pour ne pas provoquer la maladie chez la personne vaccinée, mais qui est encore capable de se reproduire dans l’organisme. Le processus d’atténuation permet de garder les propriétés immunogènes de l’agent tout en minimisant son pouvoir infectieux. Ce type de vaccin provoque une réponse immunitaire très similaire à celle que l’on aurait en cas d’infection naturelle. Un exemple de vaccin vivant atténué est celui contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR). Ce type de vaccin offre une immunité souvent longue durée avec une ou deux doses.

Vaccins inertes inactivés :

Contrairement aux vaccins vivants atténués, ces vaccins contiennent des agents pathogènes qui ont été totalement inactivés ou tués par des procédés physiques ou chimiques, comme la chaleur ou le formol. Ils ne peuvent donc pas se reproduire dans l’organisme. En raison de leur nature non réplicative, les vaccins inactivés nécessitent souvent des doses de rappel pour maintenir une protection à long terme. Le vaccin contre la diphtérie, tétanos et poliomyélite, administré sous forme injectable (VPI), est un exemple de vaccin inactivé.

 

Le processus de fabrication d’un vaccin

La fabrication d’un vaccin est un processus long et rigoureux qui peut prendre plusieurs années. Voici les principales étapes :

  1. Recherche préliminaire et développement : Les scientifiques identifient les antigènes des agents pathogènes qui peuvent induire une réponse immunitaire protectrice. Cela peut inclure des virus, des bactéries ou des toxines.
  2. Essais précliniques : Avant d’être testés chez l’humain, les vaccins sont évalués sur des cellules et des animaux pour vérifier leur sécurité et leur capacité à générer une réponse immunitaire.
  3. Essais cliniques : Les essais cliniques se déroulent en trois phases :
    • Phase 1 : Tests sur un petit groupe de volontaires pour évaluer la sécurité et la dose appropriée.
    • Phase 2 : Tests sur des centaines de volontaires pour déterminer l’efficacité et les effets secondaires potentiels.
    • Phase 3 : Études à grande échelle sur des milliers de participants pour confirmer l’efficacité et identifier d’éventuels effets indésirables rares.
  4. Autorisation et production : Si le vaccin s’avère efficace et sûr, il reçoit l’approbation des autorités de santé compétentes (comme l’Agence européenne des médicaments). Il est ensuite produit en masse dans des conditions strictement contrôlées.
  5. Surveillance post-commercialisation : Une fois le vaccin sur le marché, il continue d’être surveillé pour repérer d’éventuels effets secondaires rares qui n’auraient pas été observés lors des essais cliniques.

De quoi est composé un vaccin ?

Les vaccins sont des formules complexes qui contiennent plusieurs ingrédients spécifiques :

  • Antigène : C’est l’élément clé qui stimule la réponse immunitaire. Il s’agit souvent d’une partie de l’agent pathogène (virus ou bactérie) ou de ses toxines.
  • Adjuvants : Ce sont des substances qui augmentent l’efficacité du vaccin en renforçant la réponse immunitaire. L’un des adjuvants les plus courants est l’aluminium. Vous avez aussi les liposomes, l’émulsion huile dan l’eau…
  • Stabilisants : Ils aident à maintenir la stabilité du vaccin pendant son stockage et son transport. Par exemple, la gélatine est parfois utilisée comme stabilisant.
  • Conservateurs : Ces composés empêchent la contamination bactérienne ou fongique des vaccins. Par exemple, des antibiotiques dans les vaccins à cibles virales comme celui de la grippe. Le thiomersal, un conservateur à base de mercure, n’est plus utilisé depuis 2012.
  • Eau stérile : Elle sert de solvant pour diluer et administrer les vaccins.

Historique de la vaccination

La vaccination a une longue histoire qui remonte au 18ème siècle. Elle a été popularisée par Edward Jenner en 1796, lorsqu’il a utilisé le virus de la variole bovine pour vacciner contre la variole humaine. Ce fut une avancée majeure dans la lutte contre les maladies infectieuses. Depuis lors, la vaccination a permis de contrôler et d’éradiquer plusieurs maladies.

Par exemple, en France, la poliomyélite a été éradiquée grâce à la vaccination, et les programmes de vaccination de masse contre la diphtérie ont fait chuter le taux de cas de cette maladie de manière drastique. En 1945, des milliers de cas de diphtérie étaient recensés en France. Aujourd’hui, la diphtérie est pratiquement éliminée dans le pays grâce à des taux de vaccination élevés.

L’impact des vaccins sur la santé publique

Les vaccins sont des médicaments préventifs essentiels qui ont permis de sauver des millions de vies. À l’instar des traitements curatifs comme la chimiothérapie pour le cancer, les vaccins constituent un pilier de la santé publique pour la prévention des maladies infectieuses et certains cancers. Le vaccin BCG est d’ailleurs utilisé pour soigner les cancers vésicaux, il est injecté dans la vessie avec une sonde urinaire et le patient reste ¼ d’heure par coté pour que l’ensemble de la vessie ait reçu le traitement. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les vaccins permettent de prévenir 2 à 3 millions de décès chaque année.

L’OMS a fixé un objectif ambitieux : un taux de couverture vaccinale de 95 % pour atteindre l’immunité collective. Ce seuil est nécessaire pour protéger les 5 % de la population qui ne peuvent pas être vaccinés en raison de contre-indications médicales. En atteignant cet objectif, nous pouvons empêcher la réémergence de maladies graves comme la rougeole, qui a connu une recrudescence dans certaines régions où la couverture vaccinale est insuffisante.

 

En conclusion, rappelons que la vaccination est une avancée médicale majeure qui protège la population contre les maladies infectieuses graves.
Grâce à des vaccins sûrs et efficaces, des maladies autrefois mortelles, comme la diphtérie et la poliomyélite, ont été réduites à des niveaux très bas, voire éliminées dans certains pays comme la France.
Pour garantir une protection durable à l’échelle mondiale, il est essentiel de maintenir des taux de vaccination élevés, conformément aux recommandations de l’OMS.

 

 

Inscription Replay Webinaire Vaccination

Vous recevrez très prochainement le replay suite à votre inscription.

Hidden

À lire aussi

NGAP infirmiers libéraux
Webinaire

NGAP infirmiers libérauxConsulter

Replay Webinaire PMA et Endométriose
Webinaire

Replay Webinaire PMA et EndométrioseConsulter

Replay Webinaire Bilan de prévention
Webinaire

Replay Webinaire Bilan de préventionConsulter